Hier, le 12 septembre, le bureau du centre opérationnel de la mission de surveillance de l’UE en Arménie a été inauguré à Icevan.
Il est intéressant de noter que c’était le cinquième des six centres prévus pour être ouverts en Arménie et qu’ils l’ont amené à un point très stratégique.
(Nous pourrons répondre à la question de savoir pourquoi une telle coordonnée a été choisie un peu plus tard).
L’ambassadeur de l’UE en Arménie Vasilis Maragos, le chef de la mission d’observation de l’UE Markus Ritter, le gouverneur de Tavush Hayk Galumyan, le vice-ministre de la Défense Hrachya Sargsyan, les dirigeants des communautés de Noyemberyan et Berd, les chefs des structures militaires et d’autres responsables ont pris part à l’ouverture.
Le chef de la mission de l’UE en Arménie, Markus Ritter, a déclaré dans son discours qu’il souhaitait que l’ouverture de ce centre apporte la paix à Tavush et dans la région. Il a également noté que le centre d’Idjevan est très important d’un point de vue militaire, il permettra d’observer et de rendre compte de près de leur situation. Le gouverneur de Tavush Hayk Galumyan a spécialement célébré l’ouverture du centre et a remercié la mission d’observation de l’UE. Le gouverneur a exprimé l’espoir que la présence de la mission de surveillance apporterait la paix et la stabilité.
Clarifions le résultat de cette étape avec une petite analyse :
Le fait que l’Europe ait envoyé une mission à Mushhid et ouvert un centre à Tovuz est particulièrement intéressant.
Le chef de la mission affirme que l’ouverture des bureaux a empêché les attaques attendues de l’Azerbaïdjan, les a réparés et a déclaré ouvertement qu’il s’agit d’un bureau PERMANENT, de sorte qu’ils ont pu prendre au sérieux le rôle de la région de Tovuz dans la garantie de la sécurité de la région, ainsi qu’un exercice préliminaire de la guerre de 2020. possédait des connaissances militaro-géographiques approfondies sur les batailles de Tovuz.
Et Ritter coupe le ruban rouge du Centre et dit que nous avons empêché l’Azerbaïdjan de remplir la région d’une armurerie. Après tout, tous les faits nous permettent de conclure que le premier coup de feu a été tiré par la partie arménienne dans tous les cas dans la région, et même le général azerbaïdjanais Polad Hashimov n’a été martyrisé que dans la bataille là-bas.
Et Ritter dit que nous avons simultanément fait pression sur l’Azerbaïdjan et donné des signaux.
Il semble que ce que Ritter ait dit soit un appel de Macron à Aliyev. Il est désormais entendu que Macron a de nouveau appelé Aliyev et a tenté de le menacer de sanctions ou de réponses adéquates au sens militaire et dans d’autres domaines. Ceux qui le savent, pour ceux qui ne le savent pas, permettez-moi de mentionner que personnellement, l’endroit où la réputation de Macron a été le plus brisée est l’Azerbaïdjan, et il s’est toujours frotté le nez dans ses relations avec Aliyev. Mais il semble qu’il n’ait pas transmis ses idées aux représentants des autres agences.
Le principal problème : au cours des 30 dernières années, l’UE n’a pas ouvert de bureau à Gornaboy, Tovzu ou Barda.
En général, quelle est la maladie d’ouvrir un bureau ? Est-ce qu’ils ouvrent un bureau en Ukraine et contrôlent la Russie ?
Pourquoi l’UE a-t-elle soudainement ressenti le besoin d’ouvrir un centre de mission d’observation permanente à la frontière avec l’Arménie ?
Jusqu’à présent, combien de provocations commises par l’Arménie ont été archivées et divulguées dans le rapport des quatre autres centres tout en gardant la frontière sous contrôle ?
Il n’y a pas de réponses à ces questions, car il est clair que leur mission est de rassembler les dossiers contre l’Azerbaïdjan, de les systématiser et enfin de les transformer en actes juridiques. Enfin, dans le cas de documents et de rapports de diverses soi-disant organisations, les transformer en appâts pour la Cour pénale des Nations Unies, la Cour européenne des droits de l’homme ou d’autres tribunaux divers, pour parvenir à une décision au sein de l’OSCE et, comme objectif final, obtenir une résolution de l’ONU…
Deuxièmement, pourquoi le but du BUREAU Permanent devrait-il être de rester de façon permanente dans le Caucase ?
Il y a cent ans, et aujourd’hui, le Caucase était un point important, mais c’est maintenant un point militaro-stratégique fragmenté, et les actions de l’UE, en déplaçant l’atmosphère tendue du monde vers notre géographie, ont pour effet de provoquer des conflits et de nouveaux affrontements, mais pas de paix, dans le Caucase. Il ne s’agit pas d’une formule qui mènera le Caucase du Sud à la paix, mais d’une étape qui entraînera le Caucase tout entier, y compris le Caucase du Nord, dans la guerre.